Même si je n’adhère pas à la phraséologie révolutionnaire des felquistes, je ne peux m’empêcher d’éprouver une certaine admiration pour Paul Rose, le gars de Saint-Henri qui a vécu son enfance à Ville Jacques-Cartier, un bidonville au pied du pont du même nom. Pourquoi ? Peut-être parce que je comprends la volonté de ces hommes et ces femmes qui œuvraient à l’avènement d’un monde plus juste. Et je comprends surtout l’humiliation ressentie par ceux qui ont vécu sous un régime colonial. Par conséquent, même si certains mettent en lumière les agissements criminels de certains felquistes (bombes, enlèvements, meurtres – non prémédités, toutefois), je n’arrive pas à les condamner haut et fort comme le font ceux qui sont du bon côté de la clôture, ceux qui n’ont jamais manqué de rien et qui ne cessent de faire preuve d’arrogance envers leurs semblables moins bien nantis qu’eux.
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