Depuis quelques jours, je teste des navigateurs. Sur mon ordinateur sous Windows 11, en plus de Edge, Google Chrome et Firefox, j’ai ajouté Brave et Opera. Cinq navigateurs, je sais, c’est excessif… mais je donne dans les excès, parfois, j’en suis conscient. Mais rassurez-vous, ça ne dure pas très longtemps. Comme je l’ai écrit dans un billet récent, je suis un homme de surface, donc rien ne dure vraiment avec moi, à l’exception de mon besoin d’écrire chaque jour.
Depuis plusieurs mois déjà, j’utilise Mozilla Firefox comme navigateur par défaut et ce, sur mes deux ordinateurs (Windows et Linux) ainsi que sur mon mobile Android. J’ai choisi Firefox parce qu’il protège davantage mes données, à la condition, toutefois, de ne pas utiliser le moteur de recherche de Google pour surfer sur le Web. Pour ma part, j’ai choisi DuckDuckGo comme moteur de recherche. Par ailleurs, de tous les navigateurs, Firefox est le seul à être géré par un organisme à but non lucratif. Mais est-ce toujours un argument convaincant ? Récemment, le site Développez.com, a commenté le rapport annuel de Mozilla. On y apprend que, malgré une baisse d’utilisation de Firefox, la rémunération du P.-D.G. a augmenté de plusieurs millions de dollars… Bref, il faut se méfier du statut d’une entreprise quand on cherche à établir des critères de sélection. La bonne éthique n’est pas toujours là où on le croyait.
Brave est d’ailleurs un navigateur lancé en 2016 par un ancien fondateur de Mozilla… Il a pour marque de commerce la protection de la vie privée et, même si je l’utilise depuis quelques jours seulement, je suis en mesure de confirmer la véracité de cette prétention. En effet, rien ne passe, à moins que vous le décidiez autrement. Par exemple, si vous décidez d’accepter de recevoir de la publicité, Brave vous rémunère à la hauteur de 15% des sommes perçues… Pas mal, n’est-ce pas ? En ce qui a trait au comportement général du navigateur, il se rapproche assez de Google Chrome dont il partage la source : Chromium. L’avantage est que toutes les extensions s’avèrent disponibles sur Brave, les mêmes extensions que l’on retrouve sur Chrome et sur Edge (lui aussi, basé sur Chromium). En revanche, sur le plan éthique, il faut savoir que des responsables de Brave entretiennent des positions politiques controversées… Donc, sur le plan de la morale politique, il y a des questions à se poser. Pour ma part, je n’entrerai pas là-dedans.
Le dernier navigateur – Opera – remporte la palme de l’esthétisme. En effet, il rappelle un peu Apple avec ses couleurs pastels et ses coins arrondis. C’est une bel outil, très pratique aussi, et non dépaysant puisqu’il est lui aussi basé sur Chromium. À mon humble avis (basé sur une utilisation à très court terme), il est aussi bon que Brave, et il s’avère difficile, voire impossible, de les départager. En revanche, il n’est pas Open Source comme Brave. Par ailleurs, je n’ai pu voir du contenu sur la plateforme Hélix de Vidéotron, le navigateur ayant été jugé incompatible. Mais Vidéotron est très restrictif. Il ne supporte pas Linux, par exemple, et ce, malgré de nombreuses plaintes envoyées par les partisans du logiciel libre (dont je fais partie, bien entendu). En terminant, sur Linux, je n’ai pas réussi à installer Opera en français. Ça se fait, bien entendu (tout se fait sur Linux), mais la procédure en ligne de commande s’avère complexe.
Voilà un bref tour d’horizon. Pour le moment, je continue à utiliser Mozilla Firefox comme navigateur par défaut tout en me familiarisant avec Brave. Récemment, on m’a parlé de Vivaldi aussi, un autre navigateur basé sur Chromium. Mais je me pencherai sur ce sujet une autre fois, si ça s’avère pertinent. Pour le moment, restons-en à Firefox.