Marcel Proust et la fraude bancaire

Aujourd’hui, j’ai téléphoné au service à la clientèle de la banque responsable d’une carte de crédit que j’utilise uniquement pour faire des achats dans un magasin de type entrepôt. Une carte peu courante, donc, dont je me sers à peine une fois par mois. Sauf que la dernière fois, la caissière a refusé ma carte, me disant qu’elle avait été bloquée par l’émetteur. Vous savez, c’est un peu gênant de se voir refuser une carte quand une quinzaine de personnes attendent juste derrière vous… Bon, ce n’était pas la mer à boire : j’ai payé avec une carte de débit bancaire, c’est tout.

Continuer la lecture de « Marcel Proust et la fraude bancaire »

La difficulté d’être

J’ai un ami qui a eu du mal avec la pandémie. Tout comme moi, d’ailleurs. Et cet ami a du mal avec l’existence en général, pandémie ou pas. Tout comme moi, aussi… Dans nos échanges, on s’entend tous les deux sur le fait que cette pandémie a exacerbé notre difficulté d’être. Nous n’avons pourtant pas à nous plaindre de nos vies. Nous sommes mariés, logés convenablement, la nourriture ne manque pas, nos enfants se portent bien compte tenu des circonstances, bref tout va sur des roulettes, tout s’arrange pour nous. Mais nous pensons quelque fois à Jean Cocteau qui écrit dans une œuvre au titre éponyme :

Continuer la lecture de « La difficulté d’être »

Une société trop riche

Le Québec est devenu une société trop riche, un lieu où l’on ne se bat plus pour vivre. Les jeunes n’ont pas vu leurs parents comme j’ai vu les miens. C’est la génération Dolan où les préoccupations sont davantage axées sur l’identité sexuelle et la retraite. Mais tous les jeunes ne peuvent pas être mis dans le même panier, tout comme les femmes, les minorités visibles, etc. N’oublions jamais que ces groupes sociaux ne s’apparentent pas à des classes et que leurs intérêts peuvent diverger, justement en fonction de leur place dans l’échiquier social. Et puis, il faut comprendre aussi que, compte tenu des problèmes environnementaux, ces jeunes s’occupent, d’abord et avant tout, de sauvegarder ce monde, et non de le transformer, du moins pour une majorité d’entre eux. Quand on cherche à conserver l’existant, à le préserver de la destruction, on n’a pas les mêmes rêves que quand on cherche à le transformer, à le révolutionner. (Mais peut-être faut-il le transformer pour, justement, le conserver ?) Si on ne se bat plus au quotidien pour assurer notre pitance, on doit le faire collectivement pour assurer notre survie. Et je vous jure que ce n’est pas gagné…

Continuer la lecture de « Une société trop riche »

Vieillesse

Selon le Petit Robert (2006), la vieillesse correspond à la « dernière période de la vie qui succède à la maturité. » Elle est « caractérisée par un affaiblissement global des fonctions physiologiques et des facultés mentales, et par des modifications atrophiques des tissus et des organes. » Pas très réjouissant, n’est-ce pas ? Surtout que personne n’y échappe, à la vieillesse, les riches comme les pauvres, les Américains comme les Africains. Certains ont la chance de la prolonger, souvent au-delà de sa limite naturelle, voire raisonnable. Reste à savoir s’il s’agit vraiment d’une chance…

Continuer la lecture de « Vieillesse »