Suis-je trop connecté ?

Je suis connecté, cela ne fait aucun doute. Mais j’estime, sans être prétentieux, que je le suis pour de bonnes raisons. Cela dit, je suis tout de même moins connecté que d’autres. Par exemple, j’ai pris conscience qu’il s’avère dangereux pour soi-même de courir ou de marcher dans la rue avec une paire d’écouteurs à annulation active de bruit (ANC – active noise cancelling).

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Mes lectures de 2024

Je lis beaucoup, du moins c’est ce que je croyais… car le rythme a diminué ces dernières années. En 2024, j’ai lu quarante-sept ouvrages. Des essais, des nouvelles et des romans, dont quelques uns relèvent des genres suivants : roman policier, science-fiction et fantastique. Je continue à lire des classiques français de la littérature, notamment La Comédie humaine de Balzac qui m’accompagne depuis plusieurs années. En 2025, j’aimerais peut-être reprendre ma lecture de Proust. Quels sont les romans qui m’ont le plus marqués en 2024 ? J’en retiens deux : Leçons de l’écrivain britannique Ian McEwan, et Poussière dans le vent de Leonardo Padura, un auteur cubain, normalement versé dans le roman policier, mais qui a fait une exception en écrivant ce roman, une véritable ode à l’amitié. Une bonne amie a lu Leçons sous ma recommandation : cette lecture l’a ennuyée… Cela démontre encore une fois, même s’il ne fallait pas nécessairement le démontrer, que les sensibilités littéraires peuvent varier en fonction du sexe du lecteur, de sa culture, de son âge, etc.

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Je suis un homme de surface

Je suis un homme de surface. Un dilettante, un être superficiel. Dans ma jeunesse, être superficiel s’avérait une insulte qui désignait une personne qui ne restait qu’à la surface des choses, un être incapable de profondeur. Vu sous cet angle, je serais en droit de m’insulter moi-même, de me mépriser. Après tout, qui suis-je ? Qu’ai-je été ? Qu’ai-je fait dans ma vie ? Tout et rien. Du point de vue de la culture, j’ai fait du théâtre, j’ai joué de la musique, j’ai écrit des romans, j’ai rédigé un scénario de film pour la télévision, j’ai animé des soirées de poésie, j’ai été éditeur, etc. Du point de vue professionnel, j’ai été pompiste, secrétaire, préposé à la saisie de données, commis en bibliothèque, archiviste, conseiller en gestion, professeur, et je passe sous silence les centaines de petits boulots manuels que j’ai faits pour survivre dans ma jeunesse, entre quatorze et trente ans (ouvrier en usine, paysagiste, serveur, livreur de pizza, etc.)

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Noël, une fête au cœur de l’enfance

Devrais-je parler de Noël ? Est-ce important ? Mon fils est un adulte, mes parents sont morts, mes frères et sœur dispersés, et le christianisme résiduel se fait de plus en plus ténu. Même la grande fête consumériste a perdu de sa superbe avec le climat socio-économique actuel : inflation galopante, incertitude économique, pressions environnementales. Noël est de plus en plus devenu une contrainte, même si j’apprécie encore le moment de calme du 24 décembre au soir où, dans l’intimité de ma famille immédiate, nous échangeons des cadeaux. De petits cadeaux, bien entendu.

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Bandes dessinées

Je suis passé à la bibliothèque, histoire de sortir un peu de la maison. Depuis quelques mois, j’ai recommencé à lire des bandes dessinées, un genre littéraire que j’avais négligé ces dernières années. Pourquoi ? Je ne sais pas. Trop occupé à bosser, à m’occuper d’ÉLP éditeur, à mettre du contenu sur mes sites Web.

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Écrire et vieillir

Nous arrivons en décembre, à moins de trois mois de mon anniversaire de naissance, qui fera de plus en plus de moi une vieille personne. Quand j’en avais huit, voire dix-huit, jamais je n’aurais imaginé ma vie à un âge aussi avancé. En fait, se voir dans une personne âgée est presque impossible pour une jeune personne. Certes, elle a conscience qu’elle avance en âge, sans pourtant visualiser son corps qui se dégrade au point de constituer une entrave à l’action, à la mobilité, voire à la réalisation de certaines activités. Même un simple projet devient difficile à formuler.

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